samedi 12 novembre 2011

"Le médecin malgré lui" et "Les fourberies de Scapin" de Molière

Molière, un auteur de pièce de théatre très étudié au collège, mais dont je ne garde guère de souvenir.
Pour mon challenge personnel, je me suis plongé dans l'oeuvre de cet auteur, grâce à 2 pièces que j'ai lu avec une facilité qui m'a étonné.





















Les 2 pièces sont courtes et se lisent vite. J’ai été un peu surprise par le fait qu’il n’y ait pas d’alexandrins, mais globalement, l’histoire est simple, se comprend bien et provoque des sourires. Malgré le peu de didascalies, on visualise bien les scènes et les mouvements des personnages.

Le médecin malgré lui 

Le médecin malgré lui, ou comment Sganarelle à la suite de la vengeance de sa femme se retrouve à jouer le rôle de médecin pour guérir une fausse muette refusant un mariage décidé par son père.

Les premières scènes sont vraiment drôle, et on entre rapidement dans l'intrigue.

Dans cette pièce, comme dans l’autre, on retrouve le thème du mariage forcé et refusé par la fille de bonne famille, avec un père près de ses sous.

J’ai trouvé assez difficile à comprendre les passages avec la nourrice et son mari qui parlent le « patois », sinon le langage est simple, les répliques bien rythmées.

Par ailleurs, j’ai trouvé intéressant de voir la vision de la médecine à cette époque, remplie de fluides corporels (ou humeurs) et de saignées comme traitement ! Le rôle des médecins dans la guérison des patients est clairement mis en doute par Molière, ce qui peut se comprendre.

Les fourberies de Scapin

Scapin, valet rusé (et fourbe) aide son maître et un de ses amis à soutirer l'argent leur permettant de se marier avec la fille qu'ils souhaitent. Il met en œuvre toute sa malice pour duper le père de chacun tout en avouant ses précédents méfaits.
La aussi, on retrouve le thème du mariage forcé, avec les personnages masculins ce coup-ci qui s’opposent à leur père (de manière inutile dans un cas...). Il est d’ailleurs étonnant la fille de géronte et le fils d’Argante ne se soient reconnus avant.

L'avarice des 2 pères fait partie des thèmes récurrents.

On retrouve le concept de la faute avouée à moitié pardonnée dans cette pièce.
Les fourberies de Scapin sont plus longues et centrées sur lui (enfin comme le titre le laisse présager). Un valet malin qui obtient ce qu’il veut par la ruse.

Dans les 2 pièces, les personnages principaux sont tenus par des personnages ne faisant pas partie de la bourgeoisie mais tirant leur épingle du jeu grâce à leur intelligence et leur faculté d'adaptation.
 
Au total : 2 pièces classiques de lecture facile.

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